Taylor Cassidy O'Brien ⎪ Admin

Sujet: Taylor Cassidy O'Brien ⎪ Admin Dim 30 Nov 2008 - 11:39

What's your name, what's your name ?
Oh I really wanna know

Nom: O'Brien

Comme tout les enfants qui peuplent la Terre et donc par suite, comme tout les gens de cette planète, j'ai hérité ce nom de mon père, et n'étant pas encore marié, heureusement à 19 ans, j'ai encore mon nom de jeune fille ^^. L'apostrophe O' est caractéristique de mes origines irlandaise et explique aussi la couleur rousse de mes cheveux.
D'ailleurs je ne vous l'ai pas dit, mais mon nom fut célèbre a une époque, en effet il a figuré, plusieurs fois dans le Times grâce à mon grand père, enfin grâce si faire parti des disparus kidnappés par des scientifiques psychopathes c'est une joie. Quoiqu'il en soit, on a souvent parlé de mon arrière grand-père. Quand on l'a retrouver beaucoup l'on prit pour un fou à cause de ces propos, mais il n'avait pas totalement tort... En un sens je suis fière de porter ce nom emprunt d'Histoire, même si parfois il est source de problème.

Prénom: Taylor, Cassidy

Taylor, c'est ainsi que mes parents ont décidés de me nommer, me demander pas pourquoi, ils ne le savent pas eux même. Ils trouvaient juste ce prénom joli, peut-être le dois-je à la grande Elisabeth Taylor et qu'ainsi j'hériterais de sa classe et de son talent, mais telle ne fut pas le cas. Au contraire, je crois que c'est plutôt raté. On obtient rien par un nom. En tout cas moi il me convient, on ne croise pas une Taylor à tout les coins de rues, d'ailleurs ça me correspond plutôt bien, je suis plutôt une fille marginale.
J'ai aussi un deuxième prénom Cassidy c'est ainsi que mon arrière grand père aurait aimé appelé sa fille s'il en avait eut une, mais il n'a fait que deux garçons, et a été accessoirement kidnappé pendant plusieurs années ce qui amenuisent les chances de faire un bébé. Surtout quand l'homme décède quelque temps après avoir été retrouvé. C'est pourquoi Papa a décider de me donner ce prénom en hommage, pour qu'il y est une petite Cassidy dans la descendance, papa était d'ailleurs très proche de grand-père, il aurait tout fait pour le combler, son plus grand regret est que je n'ai pu le connaitre, j'aurais été sa merveille, comme aime me le rappeler ma grand-mère. Au final je m'appelle donc Taylor Cassidy O'Brien. Jolie et raffinée, n'est ce pas ? Surtout pour une rustre comme moi, qui se ronge les ongles, écoute du hard rock et ne porte jamais de jupe ! Comme quoi l'habit ne fait pas le moine. Merveille, as-tu dit grand-mère ? Cela se voit que ça fait un bout de temps que tu ne m'as pas vu.

Surnom: Cassie, L'irlandaise, mais surtout pas Tallie

Mon père aimait bien me surnommer Cassie quand j’étais gamine, il était beaucoup attaché à mon deuxième prénom, mais voilà ça fait un bon bout de temps qui ne l’a pas fait. Au collège, on me surnommait aussi "l'irlandaise", à cause de mes origines, et étant donné le conflit qui est survenu en Irlande entre les Anglais et les Irlandais, je ne passais pas vraiment inaperçue dans mon petit patelin avec ma chevelure rousse. Mon meilleur ami Jake a gardé cette habitude. Cependant j'accepte très difficilement les surnoms venant de personne que je ne connais pas, et encore plus s'ils sont ridicules, celui qui s'y risque je lui pète ça gueule et le premier mon beau-père qui croit pouvoir être plus proche de moi en me surnommant Tallie comme si nous étions amis !

Age: 19 ans

J'atteins cette année mes 19 ans. Et oui, déjà ! Révolu le temps où je sillonnais les larges couloirs du lycée, fini les interminables heures de leçons de conduites et de cours. J'ai mon permis, je peux boire, voter et toc. Je suis libre ! Mais est-ce vraiment une bonne chose ? Maintenant j'ai peur de vieillir trop vite de manquer ma vie. C'est pendant ces années que tout se joue et j’ai bien l’intention d’en profiter. Et puis, j’ai pu enfin me barrer de chez moi, je ne supportai plus ma mère et mon abruti de beau-père. Ainsi tout le monde il est content, j’ai 19 ans et j’en suis fière et je m’assume toute seule.

Date de naissance: 1er Novembre 1989

Bien évidemment je ne peux pas faire comme tout le monde, alors que partout dans le monde on célébrait la fête des morts, mes parent célébraient ma naissance. Un peu funeste vous ne trouvez pas ? D'ailleurs mon grand père maternel est décédé ce même jour. Un mort pour une vie. Certes, cette date est beaucoup plus important pour les algériens depuis 1954 et à mon humble avis, ma naissance ils s'en contrefichent, le 1er Novembre des indépendantistes ont commis plusieurs dizaines d'attentats, dont certains meurtriers. C'est ce qu'on a appellait la «Toussaint rouge», je trouve que porter un hommage à ses victimes et bien plus important que mon stupide anniversaire, mais voilà il semble être le jour le plus important pour ma mère.

Groupe: I Just Don't Know What I Have to Do

Tout cela appartient au passé non ? Alors pourquoi revenir en arrière ? Pourquoi s’en prendre à leur descendant, eux ils n’ont rien fait, doivent-ils réellement payer pour les fautes de leurs arrières grands parents ? Personne du conflit actuel n’est responsable, et puis en un sens, je leur dois ce que je suis. Je ne dis pas que ce qu’ils ont fait à mon grand-père et à d’autres est pardonnable et qu’on doit tout oublier, mais les décimés n’est ce pas un peu trop extrême et radical ? Ils ont fait de moi cette fille spéciale que je suis. Certes ce n’est pas toujours facile d’avoir un pouvoir, de s’y habituer et d’en parler à personne, de le cacher, mais je crois bien que je me suis habituée à cette différence, elle fait parti de moi et me démarque des autres. Sûrement parce que depuis tout le temps j’ai l’habitude d’être différente des autres, d’être marginal. Ne devrions-nous pas leur dire merci pour ses dons ? Et puis je suis sure que nos ancêtres, n’auraient pas voulu qu’il en soit ainsi. Je suis perdue et je ne sais quoi penser, au fond, je crois que je m’en fout, on ne me demande pas de réfléchir, ainsi je ne manœuvrer pour aucun des camps. Je préfère vivre ma vie et rester dans mon coin, je ne fais de mal à personne et même lorsque j’utilise mon pouvoir pour usage personnel.

Statut: Etudiante en AudioVisuelle

J’entre en deuxième année d’université, j’y apprends tout ce qui touche à l’audiovisuelle et donc par extrapolation au cinéma. Depuis toute petite, j’aime m’amuser à tourner des petits films amateurs. Il est rare que je lâche ma caméra. Ainsi j’espère pouvoir par la suite bosser dans le monde du cinéma, devenir caméran et pourquoi pas par la suite réalisatrice, qui sait, je suis peut-être la futur Spielberg. Mais l’éducation coûte cher surtout lorsque l’on vous fait passer des stages.

Vendeuse chez un disquaire, Vynil Records.

Depuis maintenant près de six mois, je travaille chez le disquaire de la ville, je m’entends bien avec le patron, il est gentil avec moi, faut dire que je ne lui attire pas des ennuis et je suis plutôt discrète, efficace et employée modèle. Faut dire que ce job est vraiment tombé à pic, je ne remercierais jamais assez Jake pour ça d'ailleurs. C'est lui qui m'en a parlé alors que j'étais sur la paille et que j'avais bien trop honte pour retourner chez ma mère et lui avouez mon échec. En tout cas mes quelques connaissances sur le monde de la musique ont semblé suffire. Le patron a l'air plutôt impressionnait, il est vrai qu'il est étonnant qu'une gamine de 19 ans connaissent tout de A à Z de nombreux groupes des années 70, que ce soit discographie, parcours, formation. Je crois que je suis plutôt calée. Certaines filles achèteront des magazines de mode, moi ce sera des magazines remplis de star du Rock au look abominable. Et puis il trouve que je renvoie une image plus jeune et plus neuve de sa boutique.

Ainsi en conciliant mon Job et mes études j’arrive à vivre avec mes deux passions, la musique et le cinéma. Le mieux ? C’est que ce sont mes passions qui me permettent de vivre et de survivre, si c'est pas un coup de maître ça, je préfère être transformer en Stroumpfs.

Pouvoir:

Matérialisation Moléculaire, le don de faire apparaitre tout ce que l'on veut lorsque l'on en a envie.
Mon grand père Richard Kennedy O’Brien a été enlevé au début du siècle, alors que lui petit irlandais sorti de sa bourgade était en voyage – qui ressemblait plus à une mission suicide sans un sou d’ailleurs, – mais peu importe ceci ne fait pas partie de cette histoire revenons-en à non moutons. Je disais donc. Alors que mon grand père flânait aux alentours de la célèbre Big Ben, il fit l’objet d’un enlèvement orchestré par un groupe de savant dit « fous ». Jamais il n’a voulu nous expliquer ce qu’il avait enduré, subit, il ne voulait pas terroriser ses enfants. Cependant des choses bizarres se produisaient de plus en plus, un vase qui n’avait jamais été là trônait sur la cheminée, des morceaux de sucre sortis tout droit de nulle part pour son thé alors que la boîte se trouve en cuisine. Longtemps on l’a pris pour un fou, un magicien, alors il a cessé d’en parler de s’expliquer. Il ne voulait pas redevenir un sujet d’étude.
Quoi qu’il en soit je n’ai compris que bien plus tard, que toutes « ses fables » que me racontait mon père étaient vraies. J’avais 8 ans la première fois, avec ma mère nous sommes passée devant une bonbonnière, je me rappelle encore de ses caramels mous, ses réglisses et ses sucres d’orges, j’en raffolais et ma gourmandise me força à en quémander un, ce que ma mère récompensa par un jolie petit « non, çà donne des caries ». Plus tard arrivée dans ma chambre, j’ai repensé à ce sucre d’orge et je tripotais les legos de mon petit frère et comme par enchantement le lego se transforma en sucre d’orge. Bien sûr les premiers temps furent très marrants, je m’amusais à transformer les cailloux en marshmallow et les brindilles en sucettes.
En attendant ne me demandez pas comment ça marche. Mais je crois que j’agis sur les molécules, j’arrive à modifier leurs structures. Mais il me semble que mon pouvoir n’étant pas assez puissant, il me faut encore un support, je ne peux que changer un objet en un autre. Cependant je sens une amélioration et je commence à créer des choses à partir de rien. Comme les sucres que j’ai glissés dans mon café ce matin qui me sont apparus par surprise. Mon pouvoir s’accroît et il va falloir que je sois prudente

Taylor, It's All about you !
Tell me who you are

Physique:

Une silhouette fine et menue, une taille d’enfant encore étroite et pas très grande de surcroît. Elle est ce que l’on appelle communément un petit bouchon. Bien qu’elle mesure 1m65, taille moyenne chez les femmes, elle pèse un petit 49 kilos qui lui donne parfois des airs de poupée chétive qui menace de se rompre à tout moment. Taylor fait donc parti de ses gens au physique particulier, elle n’est n’y parfaite, elle ne fait pas parti de ses canons de la beauté qui posent pour des magazines de tout genre, et ni pour autant désagréable à regarder. Taylor est un joli brin de fille bourrée de charme et de mimique en tout genre, qui la démarque de tout ses êtres banals, et de ses poupées superficielles appelées mannequins et qui sont censées représenter la norme de la beauté. Celle-ci n'ont qu'a lui envier la pâleur de sa peau de porcelaine, car oui Taylor a la peau douce comme celle d'un bébé et très blanche, bien qu'elle essaye de passer plusieurs heures à y faire, elle devient rouge puis retrouve sa candeur. Ce qui est sur c’est que Taylor a un physique beaucoup plus naturel et léger que toute ses filles que l’on appelle communément Bimbo et qui n’ont que d’origine les oreilles, tout le reste étant traficotés. D’ailleurs Taylor adore observer et se moquer de ses jeunes filles, entre bimbos à la poitrine surdimensionnée et mannequin anorexique.
Taylor a hérité sa longue tignasse brune de sa mère, elle passe souvent beaucoup de temps à dompter cette masse de cheveux qui lui couvre le sommet du crâne et qui menace de s’étendre sur son joli minois de porcelaine, d'une rare pâleur. Cependant ses grands reflets roux et ses yeux verts, elle est doit à son père et à ses origines du Nord : l’Irlande. Un visage aux traits assez forts, un visage expressif, un visage qui correspond assez bien à cette jeune fille naturelle et téméraire qu’elle est, tout en restant enfantin. En résumé Taylor attire de nombreux regards par son caractère fort qui se dégage par son physique, pour le moins attrayant et plein de charme. Elle a quelque chose en plus.

Style vestimentaire:

La mode elle sans soucis guère, Taylor suit sa propre loi, quitte à être totalement has-been elle s’en contrefiche. Elle se crée son propre style, et achète selon ses goûts et non selon les conseils de Vogue pour être branché. D’ailleurs ceci est un magasine qu’elle n’ouvrira jamais. Une jupe ? C’est tout juste si elle sait ce que c’est, il faudra vous levez tôt avant de l’avoir porter ce genre de chose, et une robe de soirée encore moins. Son placard est rempli de jeans en tout genre, de short, de converses et de T-shirt qui manque de féminité, au grand damne de sa mère qui tente par tout les moyens de la féminiser un minimum. Mais rien à y faire, Taylor préfère chausser une bonne paire de baskets, un jean bien large et aller faire du skate, du basket ou encore monté dans les arbres avec ses potes, plutôt que d’aller faire les boutiques. Le maquillage, il lui était impossible de lui en parler lors de son adolescence, elle y est un peu plus docile maintenant et accepte de glisser un fin trait de crayon noir sous ses yeux verts, afin de souligner son regard mais pas plus. Ainsi Taylor arbore un look naturel, sportif et légèrement rock qui s’accorde avec les traits de son visage. A quand les escarpins ?

Hobbies et goûts:

La Musique Pratiquement un des seuls moment où je n'écoute pas de musique c'est lorsque je dors. Non sérieusement je ne me vois pas vivre sans musique. C'est pire qu'une drogue. Ces si, suivis de ces la qui forment un tout harmonieux et tellement différent d'un morceau à l'autre. De plus j'ai une "bonne oreille", il m'est très facile de distinguer chaque groupe que je connais les uns des autres, de reconnaitre une chanson que j'ai entendu une unique fois. De reconnaitre la voix de tel chanteur, le titre d'une chanson et de son album. Et croyiez j'en connais un rayon. J'aime aussi m'essayer à tout, varier les styles et les plaisirs, découvrir de nouvelles choses.

Le Cinéma Mon goût prononcé pour le cinéma et ma culture de cinéphile, je l'a dois à mon père. Lorsque je n'était qu'une gamine, comme beaucoup de petite fille, j'étais en admiration devant mon paternel et je m'intéressais à tout ce qu'il faisait. Manifestant une grande curiosité à son égard, il en a profité pour me faire découvrir sa passion. Il m'a montré des classiques, ses classiques et m'a enseigné l'histoire du cinéma, ce qui m'a d'ailleurs bien servi plus tard dans mes études d'audiovisuelles, je l'en remercie car grâce à cela j'ai trouvé ma vocation, moi qui semblait bonne à rien. Quoiqu'il en soit, avoir un minimum de connaissance, ne m'empêche pas de m'esclaffer devant une bonne daube, rien de mieux pour relâcher toute la tension accumulée, regarder un navet. Aujourd'hui je prend un réel plaisir à découvrir chaque jour de nouveaux films, qu'ils soient anciens ou récents. Et puis maintenant c'est moi qui suit derrière la caméra, où à plancher sur un script.

Le Dessin Je ne me sépare jamais de mon bloc note et d'un crayon de papier, que ce soit pour dessiner ou rédiger tout ce qui me passe par la tête, ce cahier est comme ma bible, bien plus précieux qu'un journal, il reflète tout ce que je suis et que je ne montre pas. J'adore dessiner, que ce soit des petits bonshommes verts ou un marsupilami. Il parait que j'ai du talent et que je devrais l'exploiter, du moins c'est ce que m'a dit mon père lorsqu'il est tombé dessus par hasard, mais bon je préfère le garder pour moi, et dessiner pour le plaisir, tout en inventant mon propre monde. J'aime également placé entre chaque dessins quelques phrases qui résument mes pensées. J'aime écrire, j'ai même deux nouvelles fourrées au fin fond de mon disque dur et elles y resteront bien au fond.

Manie & Phobie :

Claustrophobie Lors de ma dixième année, alors que je faisais des courses au centre commercial, avec mon frère Peter et ma mère, j’ai dû prendre l’ascenseur pour les rejoindre, deux étages plus hauts. Une fois les portes refermées, une drôle d’appréhension me gagna et des frissons parcoururent mon échine. A peine eus-je le temps de me retourner vers la femme enceinte qui était littéralement à la barre du fond que les lumières s’éteignirent, et l’ascenseur pila entre deux étages. La peur me gagna rapidement, est bien que je tentais de garder mon calme, moi si réservée et peu expressive, je paniquais en proie aux émotions que je lisais sur le visage de cette future mère, complètement effrayée. Elle ne cessait de crier, jusqu’à ne lui avoir de souffle et finit par me rejoindre au sol, épuisée. De mon côté, cela faisait un bout de temps que je tentais de me maîtriser, de songer à autre chose, à mon frère, mon père qui viendrait me sauver. Recroquevillée sur moi-même, je tanguais d’avant en arrière, les yeux exorbités, fixant un point invisible qui était sensé m’apaiser. La jeune tenta d’ailleurs plus d’une fois de trouver l’objet de tant d’attention, tant j’étais immobile. En réalité, je défiais du regard, ces murs qui semblaient se rapprocher petit à petit jusqu’à vouloir m’étouffer. Mais je restais de marbre, m’empêchant d’hurler, en proie à une peur terrifiante. Ces murs devaient cessé de se rapprocher et comprendre qu’il n’obtiendraient rien de moi.
Au bout d’une bonne paire d’heure, après un bruit sourd qui me fit sortir de ma torpeur, et me recroqueviller un peu plus sur moi, resserrant ma propre étreinte, les portes s’ouvrirent, alors que je m’attendais à succomber. Mon père ne tarda pas à me récupérer transpirante et tremblotante et rejoignit ma mère folle d’inquiétude, après que la jeune femme est été tiré de l’ascenseur par les pompiers. Depuis ce jour, il m’est impossible de rester dans une petite pièce fermée ou encore trop sombre et je supporte encore moins les ascenseurs. De plus je ne supporte pas qu’on me cache la vue avec un fouloir ou tout autre accessoire, j’ai le sentiment d’étouffer, et cette fois je n’arrive pas à garder mon calme comme la première fois. Je panique.

Nervosité Il m’arrive fréquemment d’être nerveuse, stressée, sur le qui-vive et afin d’appréhender cela je me ronge les ongles depuis ma plus tendre jeunesse. Certes je ne les ronge pas jusqu’à la moelle, mais as un millimètre ne dépasse ce qui a le don de me boudiner les doigts et ainsi m’exaspère au plus au point. De plus jamais vous ne me verrez les offenser en les tâchant d’une peinture au goût amer, déjà parce que ça n’a pas bon coup et ce n’est pas mon genre. Certes ma mère a déjà essayé de me mettre de ce verni transparent et amer réalisé dans le seul but de tourner les gens de leur habitude, lorsque je n’avais que 6 ans. A part me faire piquer une crise de nerf, et m’agacée au plus au point en ne pouvant me défouler et lâcher toute ma frustration sur mes pauvres petits ongles et petits bouts de peaux en tout genre, rien n’y fit. Au contraire depuis, j’ai pris une nouvelle habitude supplémentaire. Lorsque j’eu 14 ans, l’un de mes fréquents été en Irlande, mon père m’offrit une jolie bague en argent et bien ronde qui appartenait à sa mère. Ce fut la première bague que je portais de ma vie, elle occupe toujours mon annulaire gauche et il n’est pas rare de me voir la tourner et la retourner, surtout lorsque je m’apprête à mentir, ce qui m’a déjà trahi plus d’une fois. Mais je suis tellement nerveuse, lorsque je mens que je ne peux m’empêcher de la triturer de mes doigts boudinés et coupés ras.

Petit Plus Si vous deviez savoir d'autres choses me concernant, ce serait mon amour inconditionnel pour les olives. J'en raffole littéralement, qu'elle soit noire ou verte, cuisinés ou nature, je pourrais en manger des pots entiers.
Si l'on parle de mauvaise habitude, je dirais que j'ai la sale manie de shooter dans tout ce qui traîne, que ce soit des cailloux, une canette ou des poubelles, peu importe, ce qui me vaut souvent une cheville endolorie pendant un laps de temps, quand énervée, je m'en prends à quelque chose de beaucoup trop lourd.
Si l'on parle de manie, j'ai tendance à dessiner sur n'importe quoi qui traine pendant que je suis au téléphone ou que j'écoute en cours, lorsque je suis distraite, je ne peux m'empêcher de griffonner. Ma main se met toute seule en action. Mes cours sont remplis de petits dessins sans queue ni tête et de gribouillis dans les marges.
La musique a des vertus thérapeutiques sur moi, et généralement si vous désirez connaitre mon humeur du moment, il suffit de regarder la playlist qui tourne. Ainsi j'écoute souvent de la musique calme et douce, généralement du classique, juste avant de m'endormir afin de m'apaiser et d'être le plus réceptive à une bonne nuit de sommeil.
Si l'on doit connaitre une chose également sur Taylor, il y a à savoir qu'elle est une fille extrêmement pudique, il est rare de la voir à la plage, ou encore moins avec des décolletés ou autre vêtements frivoles dans le genre.

I am what I am
I know what I'm not

Allongée sur son lit à baldaquin vêtu de draps de soie bleus, Taylor lisait Hamlet, avec une concentration non dissimulée, bien qu'elle l'est déjà lu une bonne douzaine de fois. Un écouteur dans chaque oreille, le volume adapté, suffisamment fort pour être entendu et en même ne dépassant pas le stade de musique de fond pour ne pas la distraire de son activité première, ainsi elle était coupée du monde et embrassait plutôt celui de Shakespeare. Karen choisit ce moment pour faire son apparition, elle entra dans la chambre, observant d'un mauvais oeil, une fois de plus les posters de métalleux suspendus sur les murs. Elle soupira et se racla la gorge avant de l'interpeler d'une voix mielleuse.
- Ma chérie, pourquoi ne veux-tu pas porter la robe que Marc t'as offert. Tu pourrais lui faire plaisir, c'est son anniversaire.
L'adolescente exaspérée, retira un de ses écouteurs, puis soupira.
- Ce n'est pas La robe le problème, c'est que je ne porte pas de robe, répliqua-t-elle en levant les yeux aux ciels.
- Ne pourrais-tu pas lui faire plaisir ? Et puis il est temps que tu grandisses, ma fille, tu ne comptes tout de même pas porter ces horribles jeans totalement anti-féminin toute ta vie, et puis la belle-fille d'un Lord se doit d'être élégante, renchérit-elle en roulant des yeux.
La rouquine ferma les yeux un bref instant, elle inspira profondément, espérant ainsi se calmer, il ne fallait pas qu'elle cède à nouveau à une de ses pulsions. Elle se redressa et enfila ses converses avec rapidité et précision, sous le regard médusé de sa mère qui commença d'amorcer une question, mais Taylor la coupa net.
- Ce n'est pas moi qui est épousée Marc mais toi et si je ne lui convient pas, il devra faire avec, moi j'en ai rien à foutre. En attendant j'me casse, j'vais prendre l'air, c'est pire qu'une prison ici ! poursuivit-elle tout en fourrant I-Pod et bouquin dans son sac bandoulière. Elle se dirigea avec énergie vers la porte.
- Mlle, je vous prie de rester polie ! s'emporta la mère devant tant ingratitude.
- T'inquiètes pas je serais à l'heure pour le repas, répondit-elle en se contentant de claquer la porte rageusement, tout en gardant ses remarques cinglantes pour elle-même.

Taylor a toujours mal supporté l’autorité. Elle n’est pas irrespectueuse, mais elle déteste qu’on lui dicte ce qu’elle doit faire ou ne pas faire, ce que sa mère, a la fâcheuse tendance de faire. Cependant, elle est beaucoup plus docile avec les gens qui l’estiment et qu’elle estime. Discrète et simple, elle n’aime pas les critiques, les gens n’ont qu’à l’accepter tel qu’elle est. Plutôt de nature solitaire elle ne fera jamais le premier pas pour aller à leur rencontre, alors s’ils se décident à lui parler c’est pour l’accepter avec ses défauts et ne pas tenter de la transformer. Naturelle, elle ne supporte pas tous ces accessoires clinquants et superficiels, ce qui lui donne un petit côté garçon manqué, au grand regret de sa mère qui ne rêve que de la féminiser.

Taylor et Peter jouaient tranquillement au coin du feu, attendant patiemment leurs parents. Noël approchait à grands pas et les derniers préparatifs étaient lancés. Les deux enfants riaient aux éclats, Taylor n’hésitant pas à faire les plus belles grimaces pour épater son petit frère, quand soudain un voile obscurci sa vision, coupant net son fou rire, la colère montant peu à peu en lui. Taylor s’arrêta net et se rapprocha de lui tandis qu’il pressait sa main contre sa poitrine, la où la douleur était la plus intense. Elle l’interrogea du regard, avant de murmurer un faible "maman" dans un souffle. Des bruits de pas résonnèrent et des échos de voix leur parvinrent rapidement tandis que leur père ouvrait la porte d’entrée.
- Karen cesse de faire l’enfant, il n’y a absolument rien entre elle et moi, répéta Patrick, blasé.
- Elle te dévorait du regard, insista sa femme furieuse et proche de la crise d’hystérie.
Peter s’affaissa un peu plus dans les bras de sa sœur, celle-ci d’ailleurs reporta son attention sur lui, il était pâle et bouillant, on sentait la rage émanait de lui, la même rage que sa mère.
- Cassie, ma puce emmène ton frère ! ordonna-t-il d’une voix douce avant de reprendre plus fermement, Karen, je t’en supplie ressaisis-toi, fais-le pour Peter !
Taylor s’empara de son frère et le tira avec elle à l’étage ce qui n’était pas facile, vu comment il était remonté et il commença même à se débattre tel un petit démon.
- Peter, Peter, regardes-moi, fais ce que t’as appris Papa, compartimente tes émotions, concentres-toi sur ce que moi je ressens, le raisonna-t-elle en s’emparant de ces frêles épaules.
- J’y… j’y arrive pas, balbutia-t-il les dents serrés.
- Je vais te faire un tour de magie d’accord comme l’autre fois, tu préfères des marshmallows ou des fraises Tagada ? poursuivit-elle en essuyant la sueur qui perlait à son front tout en s’efforçant elle-même de ne pas penser à ce qui se passait en bas.
Elle se saisit d’une bille qui traînait non loin de là et se concentra pour la transformer en un gros paquet de marshmallow, sous l’œil attentif de son frère.
- Pense à quelque chose de drôle, tu te souviens, l’épisode de Bob l’éponge, quand on voyez les fesses de Patrick et que tu avais dit à Papa qu’il avait les mêmes ?
Un faible sourire se dessina sur le visage angélique du petit garçon, tandis qu’un plus large se dessinait sur celui de Taylor, elle s’empara de la main de son petit frère et la posa sur son cœur à elle.
Tu ressens maintenant la joie que je ressens, la joie de t’avoir comme frère Peter ?
Il hocha la tête, de plus en plus calme, tout comme les voix qui parvenait de l’étage inférieur. Peter rit aux éclats.

Taylor a toujours fait passer les autres et leurs bonheurs avant le sien, elle se soucie toujours des autres et à toujours était très mature et responsable pour son âge. Maternelle avec son frère, elle se pliait tout le temps à ses exigences, elle désirait le protégé à tout instant, tel une mère poule. Il était son tout. Altruiste, elle laisse toujours sa place aux autres, et les avantages. Peut-être que ceci est aussi dû à son naturel à s’effacer et sa timidité, ce qui est sur c’est qu’elle déteste avoir les projecteurs braqués sur sa personne, et pourtant une fois ne serait pas coutume. Taylor est une fille indépendante et pleine de ressources, la vie en solitaire à 19 ans, ne l’a déranges aucunement, elle est même fière d’être libre et responsable.

Ce qui a à ajouter sur Taylor, c'est qu'elle peut-être très franche, voir même cassante et blessante. Si elle fait tout pour rester dans son coin et que vous venez l'importuner, elle ne passera pas par quatre chemin pour vous faire entendre vos quatre vérités. Elle est ainsi spontanée et vexante. Ce qui me conduit à un autre point de sa personnalité, son impulsivité. Celui-ci lui joue bien des tours d'ailleurs, piqué une soudaine colère n'est pas toujours très bien vu, où acheter le dernier album de Machin deux fois son prix sur un coup de tête non plus. Ainsi, Taylor peut démarrer au quart de tour à tout moment et piquer une véritable crise, frôlant parfois même l'hystérie quand le problème à la base est un minimum sérieux, c'est à dire, pas si elle a oublié de racheter du shampoing. En plus d'être impulsive, elle est colérique, les deux vont de paire d'ailleurs. Elle hurle, elle gigote, elle se défoule, elle est une vraie boule d'énergie dans ces moments-là qui ne demande qu'une chose, se déchargeait, alors elle cogne dans le vide, shoote dans tout ce qui bouge, un vrai petit démon, bien que ce soit très drôle à voir. Afin de palier à cette agressivité spontanée, la rouquine tente de compartimenter ses émotions comme elle le faisait autrefois avec son frère, pour son frère. Elle déteste se sentir vulnérable et que les gens puissent ainsi voir et deviner ses états-d'âme la révulse, elle ne veut que personne sache ce qu'elle ressent, elle veut toujours être maître d'elle-même et contrôler ses émotions.
Dû à son passé et au décès de son frère, Taylor est devenue renfermée, réservée et timide, malgré son fort caractère, elle n'en reste pas moins une fille fragile. Elle a d'ailleurs du mal à voir les mecs comme autre chose que des copains. Elle a toujours été entouré par une bande de mec, les filles ont pour l'habitude de la mépriser, elle n'a pas le dernier Gucci à la mode, pas de maquillage, elle n'est qu'en apparence une banlieusarde de mauvais genre, et puis de toute façon toute ses filles sont tellement superficiels, que Taylor se contre fiche de ce qu'elle pense, tant qu'elle peut jouer au foot avec ses potes, tout sera pour le mieux dans le meilleurs des mondes. Possédant en prime abord un fort caractère, comme vous avez bien pu le remarquer, Taylor est sans nul doute, une vrai tête de mule, impossible de lui faire changer de conviction où même ses avis, elle ne lâche jamais rien, pire qu'un chasseur, pire qu'un bouledogue, mais bon ce sont toute ces choses qui font d'elle ce qu'elle est.

Sujet: Re: Taylor Cassidy O'Brien ⎪ Admin Jeu 5 Mar 2009 - 7:10

Get a Past, a Present and a Future

Patrick Isaac O’Brien ⎪ Mon père, j’ai toujours été très proche de lui, certainement car je suis un peu garçon manqué, une très grande complicité subsistait entre nous. C’est grâce à lui que je suis liée à L’Irlande, ses contrées verdoyantes, ses fleuves limpides, la beauté de l’Irlande est à couper le soufflé… Tellement que mon père a préféré si en volait seul en me laissant avec ma mère. Heureusement que je vais l’y rejoindre à chaque vacances.

Karen Lisbeth Mathews ⎪ Mon adorable mère, je ne peux m’empêcher de la tenir responsable de tout nos malheurs, premièrement ses crises de jalousies excessives, ont rendu la vie impossible à mon frère qui avait le don d’empathie, lui provocant de nombreuses crises, deuxièmement je comprends pourquoi mon père l’a quitté, troisièmement, elle m’a fait vivre une adolescence de fer, et quatrièmement elle se prend un peu trop pour la reine d’Angleterre depuis qu’elle a épousé son Lord, de toute façon elle a toujours été comme ça, aristocrate, pas étonnant qu’elle ne supporte pas mes jeans troués. Apparemment je ne suis pas assez bien pour elle et nos rapports ont toujours été houleux.

Peter Garrett O’Brien ⎪ Mon défunt frère, c’est horrible de mourir aussi jeune, il avait à peine 10 ans. Il avait encore le monde à découvrir. Mais le destin en à décider autrement, la perfection à apparemment un prix, il était si mignon, si adorable, il était mon ange, un rayon de soleil sur ce monde noirci. Malheureusement il n’était pas invincible et la mucoviscidose l’a emporté. A toi, a jamais mon frère… Je suis désolée, je n’ai pas put te protéger de la mort pardonne-moi.

Enfance:

Je suis née à Londres le 1er Novembre 1989. Mon père, venu d'Irlande, s'y était installé à 18 ans pour y faire des études de médecine. Lors de sa première année, il rencontra ma mère, elle était serveuse dans un petit café non loin de l'université, le café y était buvable et dans ses maigres moyens. Durant plusieurs il l'a courtisa jusqu'à ce qu'elle succombe. Ils vécurent une idylle passionnée qui dura plusieurs mois, mais mes grand-parents maternels, ne voyait pas la chose du bon oeil, surtout lorsque leur fille de 19 ans leur annonça qu'elle était enceinte et qu'elle comptait se marier. Ancienne noblesse, cette nouvelle ne faisait vraiment de leur plan, ça non. Eux ne rêvait que d'une chose retrouvé leur ancienne fortune en mariant leur fille à un riche héritier. Bien que depuis son enfance on lui répétait que plus tard, elle épouserait un prince, Karen préféra le coeur vagabond de mon médecin de père. Bien évidemment, face aux interdictions de ses parents, ma mère ne se démonta pas pour autant. Elle s'échappa et s'enfuit avec mon père, ce qui lui valut d'être déshéritée. Ils se marièrent sur un coup de tête, deux semaines avant que je ne vois le jour. En un sens, j'admire ma mère, pour avoir eu le courage de tout laisser tomber, cela n'a pas du être facile pour elle, elle qui avait été élevé selon la vieille école. Et puis je trouve leur histoire très belle, c'est pour ça que je trouve que notre famille maintenant éclatée et un pur gâchis. Si seulement mes grands-parents savaient ce qu'elle était devenue, une aristocrate de premier tout comme ils aimaient et tout comme je déteste. Enfin Bref...

Les premières années qui suivirent ma naissance furent difficile, ils ne vivaient que sur l'unique salaire de serveuse de ma mère, dans l'appartement miteux de mon père qui ne touchait qu'une maigre bourse. Cependant je n'ai jamais manqué de rien et je dois dire surtout pas d'amour. Bien que très jeune, mes parents s'occupèrent de moi avec minutie, efficacité et expérience. Je dois l'avouer nous formions une jolie petite famille, d'ailleurs toutes les photos prises à cette époque en témoigne.
Cependant l'année qui suivit l'obtention du diplôme de mon père changea radicalement notre vie et mode de vie. Mon père, Patrick, doté d'un pouvoir de Guérison devint rapidement un des médecin les plus populaires, on disait qu'il pouvait faire des miracles, il n'avait pas tort. Par conséquent son salaire tripla voir-même plus. Nous déménageâmes dans une petite maison fort cosy, dans un des quartiers huppés, un peu à l'écart de la tumultueuse et bruyante Londres, ma mère enceinte de mon futur adorable petit frère Peter. On put même s'offrir une petite ferme dans les contrées vertes et fleurissantes d'Irlande. Notre lieu de prédilection, notre lieu de vacance.

On peut dire que j'ai eu une enfance heureuse, des vacances en Irlande, une famille aimante, des moyens. Cependant il manquait quelque chose afin que ma vie soit parfaite. Je n'avais que 5 ans quand j'ai su que mon frère était gravement malade, en plus de son pouvoir d'empathie qu'il avait du mal à gérer car apparu beaucoup trop tôt, mon frère était atteint de la mucoviscidose. Je n'avais que 5 ans, mais je réalisais déjà à quel point c'était grave. J'étais très proche de mon frère, il était mon tout, je ne cessais de le protéger et me sentir ainsi impuissante m'étais insupportable. Nous étions toujours ensemble, et le perdre aurait été fatale. Je ne savais pas à quel point j'avais raison.

Adolescence:

Bien que mon enfance peut sembler parfaite - avec tout de même des hauts et des bas, nous n'étions quand même pas les bisounours - mon adolescence fut beaucoup plus houleuse, dramatique et chaotique. Plus rien n'allais. Je n'avais que 13 ans quand mon frère, à peine âgé de 10 ans s'est éteint devant moi. Je le vois encore allongé sur son lit d'hôpital, sa main frêle et froide dans la mienne plus chaude, son souffle court et saccadé. Son dernier souffle tout contre mon oreille, me murmurant les deux plus beaux mots du monde, Je t'aime, avant de rajouter, à toi, à jamais ma soeur, on se retrouvera de l'autre côté.
J'en veux à ma mère pour cette tragédie, jamais elle n'aurait du piqué autant de crise de jalousie, qui affectait surtout mon frère car il ressentait toute sa colère, sa frustration. Surtout que les mois précédents sa mort, ses disputes entre mes parents étaient de plus en plus récurrente sûrement du au fait qu'ils s'étaient marié beaucoup plus tôt, la flamme s'était éteinte avec le temps et ma mère ne cessait de rêver à sa vie d'avant, et de répéter à mon père combien de sacrifice elle avait fait pour lui.

Le décès de mon frère n'arrangea en rien les tensions entre mes parents, ma mère avait tout ce qu'elle désirait mais elle n'était jamais satisfaite. Bien sûr ils ont longtemps pleuré la mort de leur fils et ont essayé de rester soudé, pour moi, pour mon équilibre, ils voyaient bien que j'étais profondément affecté, j'étais renfermée sur moi-même, telle une huître, je ne dormais plus, je ne mangeais plus. Ce fut la période la plus terrible de ma vie. Car face à cette perte, les disputes s'intensifièrent et devinrent de plus en plus violentes, allant de mon père passant ses nuits sur le divan, à ma mère qui passe une semaine chez sa soeur. Je me souviendrais toujours du jour où mon père m'a annoncé qu'ils se séparaient, c'était lors d'un de nos habituels camping, une de nos activités père-fille. Aux débuts j'ai opiné, c'était la meilleure solution, je n'en pouvait plus de leur cris. Et puis comme çà j'aurais pu vivre avec mon père, on s'était toujours bien entendu, on n'était lié, du moins beaucoup plus que je ne l'était et que je ne l'avais jamais été avec ma mère, elle me faisait tourné en bourrique, j'avais toujours l'impression qu'elle était déçu de ce que j'étais, je n'étais apparemment pas assez bien pour elle, pas assez féminine. Mais ce fut quand je compris que mon père s'envolait seul pour l'Irlande, me laissant seul avec ma mère que j'eus trouvé cette idée de divorce complètement dérisoire et atroce. J'eu beau, pleuré, supplié, tapé du pied pour qu'il me prenne au moins la moitié de l'année avec lui, que je ne réussi à obtenir que les vacances avec lui, comme il était convenu dès le départ. J'avais 14 ans.

Les années qui suivirent furent difficile, je me remettais difficilement du décès de mon frère, et les rapports avec ma mère était de pire en pire, impossible d'avoir une conversation entière avec elle sans que cela ne vire au drame. Je l'est beaucoup fait pleurer et elle a plus d'une fois hésiter à m'envoyer vivre avec mon père. Mes notes étaient exécrables, je traînait dans les rues, j'étais complètement renfermée, une fille métalleuse des rues, bien que mon gabarit ne me permettait pas de jouer les gros durs. Heureusement je n'ai pas basculé dans les excès de percing, de drogues douces ou dure, juste la cigarette occasionnellement, et puis heureusement que mon meilleur ami a toujours été là pour moi, sans lui j'aurais certainement fini dans une poubelle, camé jusqu'à la moelle. Non, j'étais une adolescente difficile, mais simplement irrespectueuse, isolée, et avec un trop plein de colère. Lors de ma seizième année, j'ai compris que j'étais allée trop loin, premièrement j'avais troqué mon teint de rouquine contre une tignasse blonde, deuxièmement l'été passé avec mon père fut un désastre, tout le monde me rendait folle, pour rester polie. Je ne supportais personne, pas même mon père. J'étais une adolescente perturbée. Et troisièmement, à mon retour à Londres, un soir que je traînais avec ma nouvelle bande de copain - que personne n'appréciait au passage - j'ai faillis être condamné pour deal de drogue rien que ça. Peu à peu j'ai recommencé à m'assagir, à renouer contact avec ma mère bien que les rapports restent tendus, elle avait bien trop peur que je rechute.

Libérée de toutes ses mauvaises influences et beaucoup plus magnanime ainsi que réceptive, ma mère me porta le coup de grâce. Seize ans et demi, alors que je rentrais tranquillement un soir chez moi, après une dure journée de cours, qui je découvre chez moi, un homme. Et pas n'importe, Mr le Lord du Comté de Truc Chouette, pompeux, arrogant, qui se veut sympa. Trop occupée à faire mes conneries les mois précédents, je n'avais pas vu le danger pointer le bout de son nez. En plus si elle faisait les présentations c'est que c'était plutôt officielle. Je me suis toujours demandé comment elle avait bien pu le rencontrer ? Sans doute ma tante, n'avait-elle pas épousé elle-même un Sir TrucBidule comme le désirait mes grands-parents ? Si, probablement.
En tout cas j'avais raison à peine présenté l'un à l'autre, qu'il est eu le temps de nous croire assez familier pour qu'il puisse m'appeler Tallie - surnom que je déteste - pour que 4 mois plus tard il épouse mon imbécile de mère et qu'il devienne officiellement mon beau-père. Certes en soi, il n'était pas méchant, je suis sur qu'il pourrait être adorable, le genre de beau-père que tout le monde souhaiterait avoir, aimant, attentionné, qui vous considère comme sa propre fille. Mais voilà pas mal, il a choisit la mauvaise fille, tout ces trucs tellement pompeux ne me correspondaient pas. Même pas le lit à baldaquin et la coiffeuse datant du 16ème siècle qui occupait un faible espace de ma vaste chambre. La chambre de princesse que toute fille normale rêve d'avoir j'y est dormi dedans pendant deux ans, avec la maison autour qui va avec.

Jusqu'à mes 18 ans je fut pénible dans l'ensemble, j'essayais de ne pas être trop désagréable envers Charles, après tout il ne m'avait rien fait, au contraire, il m'offrait un tas de truc, que je jugeais certes inutiles, mais il me les offrait de bon coeur. En faite au final s'était le comportement de ma mère que je ne supportais le moins, elle commençait à me faire vivre ce que ses parents lui avait fait endurer. "Tiens toi droite", "mets pas tes coudes sur la table", "qu'est-ce que tu fait encore en pantalon, tu aurais pu mettre une robe", "Taylor tu es la belle fille d'un Lord, tu te dois de montrer l'exemple", "tu n'arriveras jamais à te trouver quelqu'un si tu continues comme ça", et patati et patata. Insupportable je vous dis, comme si je voulais épouser un compte en banque pompeux à 19 ans. J'avais bien d'autre projet ! Mon père dans tout cela ? Il vivait tranquillement sa petite vie en Irlande, il ne s'est pas remarié et tant mieux, en tout cas ma situation l'amuses beaucoup.

Vie adulte:

10 jours avant mes 18 ans j'ai commencé à chercher un appartement. Charles et ma mère insistaient pour que je reste dans le cocon familial, mais moi j'y étouffais. Ensuite une autre alternative m'a été proposé, Charles m'achetait un appartement dans les quartiers huppés de Londres, offre que je déclinai avec le plus de délicatesse possible. J'ai toujours voulu être libre comme l'air et pas dépendante, je voulais ne rien lui devoir, m'autosuffir, leur prouver que j'étais responsable et que je pouvais me débrouiller toute seule.

Finalement j'ai réussi à quitter le nid à peine âgée de 18 ans et 3 mois, après une immense discussion, j'ai réussi à les faire obtempérer bien évidemment la maison m'est toujours ouverte, bien que je ne crois pas le mériter après tout ce que je leur est fait subir. Ce changement d'avis j'ai réussi à l'obtenir grâce au boulot que je faisais depuis un bon mois, alors que je errer dans les rues, je suis tombée sur un disquaire tout ce qu'il y a de plus sympa, avec tout plein de classique ainsi que des raretés, un bon potentiel mais pas assez exploité. J'ai tout de suite plus au patron, enfin je crois, j'étais jeune, dynamique, passionnée et renseignée. Voyant que mon job se passait à merveille et que j'arrivais parfaitement à faire la liaison avec mes études que malheureusement Charles me paye toujours, c'est cher une école privée, surtout lorsqu'elle est la plus réputée dans votre filière (il parait même que Ridley Scott y a fait ses études, ma foi, pourquoi pas). Bref qu'est ce que je disais, oui donc j'ai réussi à convaincre Charles et ma mère que je pouvais voler de mes propres ailes et que je leur laissait payer mon école pour qu'ils soient rassurés et que je ne vive pas dans la misère.

Sujet: Re: Taylor Cassidy O'Brien ⎪ Admin Dim 29 Mar 2009 - 2:33

Le mois suivant j'emménageai dans un petit mais agréable appartement de l'ouest de Londres, j'ai même eu le droit à un mini balcon-terrasse. Mon petit paradis sur Terre ! Maintenant cela fais presqu'un an que je vis ainsi, et j'avais raison ma vie se déroule parfaitement bien, j'arrive même à faire des économies et mon appart est presque tout le temps impeccable. Je crois que j'ai bluffé ma mère. D'ailleurs nos rapports sont beaucoup moins tendus depuis que je vis seule, je me suis calmée, et je crois que ça à fait du bien à tout le monde, on a même rit ensemble une ou deux fois. Quand à mon père je l'ai de temps en temps au téléphone mais cela fait un an et demi que je ne l'ai pas vu et il commence à me manquer.

Projets d'avenir:

Où je me vois dans 5 ans ? En gros c'est cela que vous me demandez. Impulsive comme je suis, je pourrais très bien prendre une décision sur un coup de tête et m'envoler pour le Nigeria. Non je plaisante. Par contre il est vrai qu'il est difficile de s'imaginer son avenir, une multitude de possibilité s'offre à nous chaque jours. Je pense que j'aimerais être posé, dans un appartement un peu plus spacieux, peut-être la nouvelle Spielberg ? Sérieusement j'aimerai contribuer au succès d'un film, que ce soit dans le scénario, les dialogues, la mise en scène la caméra... Pouvoir dire, vous voyez ce film et bien j'y est participé. Je crois que cela est le plus important pour moi, la reconnaissance. Et je compte bien percée un jour où l'autre.

Taylor Cassidy O'Brien ⎪ Admin Signstewart5

Who is behind Taylor C. O'Brien ?

Un être banal se cache derrière l'intrépide Taylor. Je m'appelle Caroline, j'aurais 18 ans dans deux mois, mon bac S à la fin de l'année et avec un peu de chance aussi mon permis. Les gens ont pour l'habitude de me surnommer Caro, ce qui vient le plus naturellement. Mais j'aime bien le surnom Carrie qui est le diminutif anglais de Caroline, bref je divague.

En tant qu'Admin je vais m'efforce d'être le plus souvent présente ce qui ne va pas être une mince affaire avec mon décalage horaire en plus de mes cours, mais plus abordable dans quelques mois. J'ai choisi d'interpréter ma petite Taylor avec le visage de Kristen Stewart, une actrice qui comme beaucoup de monde j'ai découvert il y a peu, et pour qui j'ai eu un coup de coeur, avant même que j'ai vu Twilight xD. Bref je la trouve naturelle, fraîche et pleine de personnalité telle que doit l'être Taylor.

En ce qui concerne les multi-comptes, une autre jolie demoiselle beaucoup plus fleur bleue est en préparation. Elle aura pour nom Faith Abigaël Graham et sera interprétée par Hilary Duff. Un troisième compte verra certainement le jour prochainement.

Sujet: Re: Taylor Cassidy O'Brien ⎪ Admin Dim 29 Mar 2009 - 13:20

Et bah, c'est que ta Taylor t'inspire ma Carrie chérie xD

Sujet: Re: Taylor Cassidy O'Brien ⎪ Admin Dim 29 Mar 2009 - 21:17

Ouais et c'est pas fini xD, nan mais au moins ça me fait une bonne base, c'est surtout pour moi que je le fais !

Sujet: Re: Taylor Cassidy O'Brien ⎪ Admin Mar 31 Mar 2009 - 11:12

Je suis fière de pouvoir dire que j'ai enfin terminer ma fiche, la plus belle fiche que je n'ai jamais faite *.*

! J'y est mis le dernier point, même si je sais réalistement que personne ne l'a lira tellement elle est massive xD. Mais c'est pas grave, j'ai ma base. Taylor va être parfaite xD !

Allez motivée, plus que celle de Faith et tout sera parfait !

Sujet: Re: Taylor Cassidy O'Brien ⎪ Admin Mar 31 Mar 2009 - 11:37

T'es motivée dis moi xD
Félicitations Smile

Sujet: Re: Taylor Cassidy O'Brien ⎪ Admin Mar 31 Mar 2009 - 12:26

Oui plutôt motivée, espérons que cela dure longtemps, longtemps !

Pour ça qu'en ce moment j'en profite, demain je m'occupe de la petite Faith !

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